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Organisations panafricaines et afro arabes

 
 
 
 
 
 
 
Banque africaine de développement - BAfD 
 
African Development Bank - AfDB  
 
Objectifs 
 
Créée en 1963, à Khartoum (Soudan), à l'initiative de la Commision économique des Nations unies pour l'Afrique, la BAfD a pour objectif de promouvoir le développement économique et social du continent par l'attribution de prêts et d'opérations d'assistance technique à tous les pays africains. Ses actionnaires sont constitués de tous les pays africains ainsi que de pays d'Amérique, d'Asie et d'Europe. Le FAD (Fonds africain de développement) complète l'action de la BAD par l'octroi de prêts à des conditions préférentielles. 
 
Membres (juin 2006) : 77 pays (53 pays africains et 24 pays d'Amérique, d'Asie et d'Europe) 
Siège : Tunis (Tunisie)  
 
http://www.afdb.org 
 
 
Communauté d'Afrique de l'Est - CAE 
 
East African Community - EAC 
 
Objectifs 
 
Relancée en 1996, après 10 ans d'existence entre 1967 et 1977, la nouvelle Communauté d'Afrique de l'Est a été institutionnalisée par un traité en novembre 1999. Les trois pays qui la composent sont par ailleurs membres de la SADC (Communauté de développement de l'Afrique australe), pour l'Ouganda et la Tanzanie, et du COMESA (Marché commun d'Afrique orientale et australe), pour le Kenya et l'Ouganda. Un projet de zone de libre-échange est prévu à l'horizon 2004.  
 
Membres: 3 pays  
Kenya, Ouganda, Tanzanie 
Candidats : Burundi, Rwanda 
Siège : Arusha (Tanzanie) 
 
http://www.eac.int 
 
Communauté de développement d'Afrique australe  
 
Southern African Development Community - SADC 
 
Objectifs 
 
Créée en 1979 sous le nom de SADCC (Conférence de coordination du développement d'Afrique australe), elle a pris le nom de SADC (Communauté de développement d'Afrique australe) en 1992. L'entrée de l'Afrique du Sud en 1994, avec la fin du régime d'apartheid, a largement renforcé son poids régional. Elle vise à la constitution d'une zone économique intégrée et se dote depuis 2001 d'institutions calquées sur le modèle de l'Union européenne. Elle possède également un organe de défense et de sécurité.  
 
Membres (juin 2005) : 14 pays 
Afrique du Sud (1994), Angola (membre fondateur), Botswana (membre fondateur), Congo (République démocratique, 1997), Lesotho (membre fondateur), Malawi (membre fondateur), Maurice (Ile), Mozambique (membre fondateur), Namibie, Seychelles (1997), Swaziland (membre fondateur), Tanzanie (membre fondateur), Zambie (membre fondateur), Zimbabwe (membre fondateur) Candidat : Ouganda 
Siège : Gaborone (Bostwana) 
 
http://www.sadc.int 
 
 
Communauté des Etats sahélo-sahariens - COMESSA 
 
 
 
Community of Sahel-Saharan States - CENSAD 
 
Objectifs 
 
Créée, à l'initiative de la Libye en 1998 pour développer la coopération économique dans la région sahélienne.  
 
Membres (juin 2006) : 23 pays  
Siège : Tripoli (Libye)  
 
http://www.cen-sad.org/fr 
 
Communauté économique des Etats d'Afrique centrale - CEEAC 
 
Economic Community of Central African States - ECCAS 
 
Objectifs 
 
Créée par un traité signé à Libreville en octobre 1983, la CEEAC vise à la libéralisation des échanges et la libre-circulation des personnes.  
 
Membres (juin 2005) : 11 pays 
Angola (1999), Burundi, Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, République centrafricaine, République démocratique du Congo, Rwanda, Sao Tomé et Principe, Tchad  
Siège : Libreville (Gabon)  
 
http://www.ceeac-eccas.org 
 
Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest - CEDEAO 
 
Economic Community of West African States - ECOWAS 
 
Objectifs 
 
Créée en 1975 à Lagos (Nigeria), elle a pour objectif initial de favoriser l'intégration économique en Afrique de l'Ouest. Elle a étendu ses compétences au domaine militaire et, face à la montée des conflits régionaux, elle s'est dotée depuis 1990 d'une force d'interposition africaine, l'ECOMOG, qui est intervenue au Liberia, puis en Guinée-Bissau, et en Sierra Leone. En projet, une union monétaire avec monnaie unique.  
 
Membres (juin 2005) : 15 pays 
Bénin, Burkina Faso, Cap-Vert, Côte d'Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Liberia, Mali, Niger, Nigeria, Sierra Leone, Togo 
La Mauritanie a quitté l'organisation en 2001 
Siège : Abuja (Nigeria)  
 
http://www.ecowas.int/ 
 
Communauté économique et monétaire d'Afrique centrale - CEMAC 
 
Economic and Monetary Community of Central Africa - EMCCA 
 
Objectifs 
 
Créée en 1994 et institutionnalisée par un traité signé en juillet 1996, la CEMAC a succédé officiellement en 1998 à l’UDEAC (Union douanière et économique d''Afrique centrale) elle même instituée par le Traité de Brazzaville de 1964. Elle institue une union monétaire entre les pays de la région, tous membres de la zone franc. La BEAC (Banque des Etats d'Afrique centrale) en est la banque centrale. 
La BDEAC (Banque de développement des Etats d'Afrique centrale) a pour mission principale de financer le développement économique et social des Etats membres de la CEMAC.  
 
Membres (juin 2005) : 6 pays 
Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, République centrafricaine, Tchad 
Siège : Bangui (République centrafricaine)  
 
http://icicemac.com 
 
Conseil de coopération du Golfe - CCG 
 
Gulf Cooperation Council - GCC 
 
Objectifs 
 
Créé en 1981 par la Charte d'Abou-Dhabi, le Conseil de coopération du Golfe a pour but la création d'un marché commun et le maintien de la sécurité régionale par une coopération militaire. Une union douanière est prévue à l'horizon 2003, ainsi qu'un projet de monnaie unique en 2010.  
 
Membres : 6 pays 
Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Koweit, Oman, Qatar 
Yémen en cours d'adhésion depuis janvier 2002 
Siège : Riyad (Arabie saoudite) 
 
http://www.gcc-sg.org 
 
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Ligue des Etats arabes - LEA 
 
League of Arab States - LAS 
 
Objectifs 
 
Fondée au Caire en 1945 par sept Etats arabes indépendants, la LEA a intégré, avec la décolonisation, l'ensemble des pays se réclamant de la "nation arabe", de la langue arabe, et de la religion islamique. Tous ses Etats membres sont par ailleurs membres de l'Organisation de la conférence islamique. Elle a pour objectif d'établir une coopération militaire, politique et économique. 
Le siège a été transféré du Caire à Tunis de 1979 à 1990, du fait du boycott arabe de l'Egypte pour la signature, en mars 1979, d'un traité de paix avec Israël. 
 
Membres : 22 pays  
Algérie, Arabie saoudite (membre fondateur), Bahreïn, Comores, Djibouti, Egypte (membre fondateur), Emirats arabes unis, Irak (membre fondateur), Jordanie (membre fondateur), Koweit, Liban (membre fondateur) , Libye, Maroc, Mauritanie, Oman, Palestine, Qatar, Somalie, Soudan, Syrie (membre fondateur), Tunisie, Yémen (membre fondateur) 
Siège : Le Caire (Egypte)  
 
http://www.arableagueonline.org/arableague/index.jsp 
 
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Marché commun d'Afrique orientale et australe 
 
Common Market for Eastern and Southern Africa - COMESA 
 
Objectifs 
 
Institué en décembre 1994 par le Traité de Kampala, le COMESA s'est substitué à la Zone d'échanges préférentiels (ZEP) ou Preferential Trade Area (PTA), créée en 1981 à Lusaka (Zambie). Elle met en oeuvre des réductions de tarifs douaniers et projette un tarif extérieur commun à l'horizon 2004, son objectif final étant la constitution d'une communauté économique africaine. Une zone de libre-échange a été lancée en octobre 2000 par neuf des Etats membres. La Tanzanie a quitté l'organisation fin 2000.  
 
Membres (juin 2005) : 20 pays  
Angola, Burundi, Comores, Congo, Djibouti, Egypte, Erythrée, Ethiopie, Kenya, Madagascar, Malawi, Maurice (Ile), Namibie, Ouganda, Rwanda, Seychelles, Soudan, Swaziland, Zambie, Zimbabwe 
Siège : Lusaka (Zambie) 
 
http://www.comesa.int/index_html/view 
 
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Nouveau Partenariat pour le développement de l'Afrique - NEPAD 
 
New Partnership for Africa's development 
 
Objectifs 
 
Lancé en octobre 2001 à l'initiative de l'Afrique du Sud, de l'Algérie, du Nigeria et du Sénégal, le NEPAD vise à la reconstruction de l'Afrique, en plaçant le secteur privé et le recours aux investissements au centre du projet 
Membres : tous les pays du continent africain 
 
http://www.nepad.org 
 
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Organisation de l'unité africaine - OUA  
 
Organization of African Unity - OAU 
 
Objectifs 
 
Créée en 1963 (Charte d'Addis-Abeba) par 32 pays africains nouvellement indépendants, son principal objectif était de promouvoir la coopération panafricaine, tant politique qu'économique. Le projet de Communauté économique africaine prévue par le Traité d'Abuja en 1991, n'a jamais vu le jour. Impuissante face au développement des conflits africains, ainsi qu'à la montée de la pauvreté et l'extension de l'épidémie de sida, elle s'est transformée en juillet 2002 en Union africaine. 
 
 
 
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Union africaine 
 
African Union 
 
Objectifs 
 
Initiée par la Libye en 1999, cette nouvelle organisation panafricaine est entrée en vigueur le 26 mai 2001 et s'est substituée à l'OUA (Organisation de l'unité africaine) le 9 juillet 2002. Batie sur le modèle de l'Union européenne, elle est composée de plusieurs institutions (Assemblée, Commission, Cour de justice, Conseil économique et social, Conseil de paix et de sécurité, Parlement), qui entrent progressivement en activité.  
 
Membres (juin 2004) : 53 pays  
Tous les pays africains y compris le Sahara occidental, à l'exception du Maroc 
Siège : Addis Abeba (Ethiopie)  
 
http://www.africa-union.org 
 
Union du Maghreb arabe - UMA 
 
Arab Maghreb Union - AMU 
 
Objectifs 
 
Créée en 1989 par le Traité de Marrakech, elle vise à organiser un espace économique maghrébin et une politique commune "dans tous les domaines". La question du Sahara occidental (fermeture des frontières entre l'Algérie et le Maroc depuis 1994) et la crise algérienne ont provoqué la mise en sommeil de l'organisation.  
 
Membres : 5 pays  
Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie, Tunisie 
Siège : Rabat (Maroc)  
 
http://www.maghrebarabe.org 
 
Union économique et monétaire ouest-africaine - UEMOA 
 
Economic and Monetary union of West Africa - EMUWA 
 
Objectifs 
 
Remplaçant depuis 1994 l'Union monétaire ouest-africaine (UMOA) créée en 1962, l'UEMOA a pour but la création d'un marché commun et a mis en place un tarif extérieur commun en janvier 2000. Elle a pour banque centrale la BCEAO (Banque centrale des Etats d'Afrique de l'Ouest). 
Ses pays membres font partie de la zone franc, comme ceux de la CEMAC (Communauté économique et monétaire d'Afrique centrale).  
 
Membres (juin 2005) : 8 pays  
Bénin, Burkina-Faso, Côte d'Ivoire, Guinée-Bissau (1997), Mali, Niger, Sénégal, Togo. 
Siège : Ouagadougou (Burkina Faso)  
 
http://www.uemoa.int 
 
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Zone franc 
 
Objectifs 
 
Lancée en 1946, la zone franc met en place une coopération monétaire entre la France et ses anciennes colonies, en prévoyant une parité fixe entre le franc français et les monnaies des pays de la zone. Depuis le 1er janvier 1999, l’euro a remplacé le franc français comme référence du franc CFA et du franc comorien.  
 
Membres : 16 pays  
Les 8 pays membres de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) : Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Guinée Bissau, Mali, Niger, Sénégal, Togo, 
les 6 pays de la Communauté économique et monétaire d'Afrique centrale (CEMAC) : Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, République centrafricaine, Tchad, 
les Comores, et la France. 
 
http://www.banque-france.fr/fr/eurosys/zonefr/zonefr.htm  
http://www.izf.net/izf/index.htm 
 
Confédération africaine de football  
 
 
Wikipédia, l'encyclopédie libre. 
 
La Confédération africaine de football (CAF) est l'instance qui regroupe les fédérations de football d'Afrique. Elle organise les compétitions internationales, comme la Coupe d'Afrique des nations (CAN). Son siège se trouve au Caire en Égypte. 
 
Dès 1923, l'Égypte est membre de la FIFA. Il faut attendre 1956 pour que les quatre pays africains membres (Égypte, Soudan, Afrique du Sud et l'Éthiopie) s'entendent pour créer une confédération africaine et organiser une compétition continentale. Les statuts sont acceptés par la FIFA en juin 1957, même si l'Afrique du Sud en février avait refusé de se présenter à la compétition au Soudan, faute de vouloir accepter de présenter une équipe multi-raciale. 
 
En 2010, en Afrique du Sud, la CAF aura son premier membre organisateur d'une Coupe du monde de football. 
 
La Confédération africaine de football décerne chaque année le Ballon d’or africain. 
 
 
 
 
1957 La CAN expulse L’Apartheid : Quand la FIFA tentait d’imposer l’Afrique du Sud raciste  
23/01/2006
 
 
 
L’histoire de la Coupe d’Afrique des Nations, qui démarre en 1957 est très instructive sur l’évolution des relations internationales entre pays du Nord et ceux du Sud. Le cas de l‘Afrique du Sud, expulsée contre la volonté de la FIFA dès la première épreuve qui se tint au Soudan pour cause de politique de ségrégation raciale, montre à la fois les positions africaines des années 50, celles qui ont donné les leaders charismatiques aujourd’hui encore et pour longtemps iconisés, et la constance des appuis institutionnels internationaux dont a pu bénéficier le régime que tout les humanistes appelaient pourtant en chœur «l’odieux système de l’apartheid». 
 
 
 
En effet la CAN et l’idée d’une compétition opposant des équipes africaines émergent dans un contexte de décolonisation, et la première édition se déroule deux ans après la conférence de Bandoeng, fondatrice du Tiers-mondisme et du mouvement des Non-Alignés, avec la figure dominante dans le monde arabo-africain du Gamal Abdel Nasser président de l’Egypte. En 1956 le Soudan accède à l’indépendance et tient à étrenner ses infrastructures sportives à l’occasion d’une compétition africaine. L’Afrique du Sud, sous le régime de la supériorité raciale légale depuis 1948 est alors dirigée par Johannes Gerhardus Strijdom, un des plus extrémistes dirigeants du Parti National des Afrikaners, ancien partisan de l’Allemagne hitlérienne, artisan d’une politique de répression aveugle contre les Noirs et les Métis. 
 
 
 
La Fédération Internationale de Football Association, FIFA, créée en 1904 par les pays européens et dirigée naturellement par eux, prend clairement position pour le régime d’Apartheid, lequel soutient une fédération sud africaine blanche contre une fédération multiraciale qui revendique le droit à la représentation nationale auprès des instances sportives internationales. La toute nouvelle organisation africaine, à laquelle participe au départ l’Afrique du Sud, saura s’opposer à la volonté de la FIFA d’imposer l’Apartheid à l’acte premier de la CAN. Une histoire que Afrikara reprend du site http://www.can2002.com.  
 
 
 
 
 
L'Afrique du sud n'avait pu faire son entrée dans le concert du football des nations africaines avant la fin de l'apartheid. Retracer le parcours de ce pays revient donc à évoquer la particulière l'histoire de l'apartheid dans le football. 
Tout commença par un conflit d'associations. En effet, la FASA (Football Association of Southern Africa), association de la communauté blanche sud-africaine était la seule reconnue par la FIFA. La SASF (South African soccer fédération), organisation multiraciale saisit alors la fédération internationale pour contester la représentativité de la FASA. 
 
Après avoir entendu les plaidoyers des deux parties à son congrès de Berne en mai 1954, la FIFA décida d'envoyer une commission d'enquête en Afrique du Sud. Un ans après, en mai 1955, il ressortait des discutions du comité exécutif de la FIFA que la FASA n'était pas pleinement représentative puisqu'elle ne regroupait pas toutes les clubs et ligues du pays. 
 
La commission d'enquête qui ne comptait qu'un seul africain l'égyptien Abdelaziz A. Salem, puis M.M. Lotsy (Hollande), Mc Guire (USA), Gassmann (Suisse) séjourna alors du 16 au 31 janvier 1956.  
Quatre mois plus tard, en mai 1956 avant le congrès de Lisbonne qui devait se prononcer sur la question, la FASA orchestra une opération de charme en organisant un match amical entre Blancs et Noirs afin de prouver qu'il n'existe pas de ségrégation raciale dans le pays. 
 
 
 
On retiendra pour cette rencontre que malgré la présence dans " l'équipe des blancs " du fameux joueur anglais Stanley Matthews, ils furent sévèrement battus par " les noirs ", les " Bare foot " (nu- pieds) sur le score de 2/0.  
Après avoir succombé à l'opération de charme et pris connaissance du rapport mi-figue, mi-raisin de la commissions d'enquête (le rapport soulignait entre autres que l'entente était impossible entre les deux parties), la fédération internationale décida, au congrès de Lisbonne, de maintenir en son sein la FASA. La SASF ne put prendre part à ce congrès pour défendre sa cause, le gouvernement raciste de Pretoria n'ayant point accordé à ses délégués le droit de sortir du pays. 
 
Convié à la création de la CAF et à la première édition de la CAN un an plus tard, la FASA par son représentant Fred Fell s'obstina à présenter une formation blanche ou noire pour la compétition continentale, alors elle fut exclue du tournoi. 
 
La CAF soutint alors auprès de la FIFA les démarches de l'organisation multiraciale la SASF ; ce qui n'aboutit à rien d'autre qu'à une dégradation des rapports entre la CAF et l'organisation mère. 
 
Les relations entre la CAF et la FIFA frisant la rupture sur la question sud-africaine, les africains optèrent pour la mobilisation de leurs fédérations nouvelles pour une présence massive au congrès de Tokyo qui devait mettre fin au sujet. C'est ainsi que fut suggéré, à la CAF, l'organisation de rencontres amicales sur le continent afin de collecter les fonds nécessaires pour le déplacement des délégations. 
 
La mobilisation fut effective et l'intervention du Ghanéen Ohene Djan fut décisive pour la cause africaine et sud-africaine (non-raciste) : " Les touches noires et blanches du piano produisent la cacophonie, mais ensemble, elles créent la mélodie… Le même principe prévaut pour les races humaines. ". 
 
L'Afrique du Sud ségrégationniste fut alors suspendu de la FIFA. Mais il restait une Afrique du Sud, celle multiraciale, qui sans posséder encore une équipe nationale, remportait ainsi sa première victoire sur l'échiquier international avec le soutien de tout le continent. 
 
La lutte devait continuer, car le gouvernement d'apartheid imputant cette suspension à la SASF, persécuta ses leaders tel Georges Singh, prohiba les matchs de football entre les non-blancs (noirs, indiens, métis). 
 
L'avènement à la tête de la FIFA en juin 1974 au congrès de Francfort de Joao Havelange ( ressortissant d'un pays multiracial, le brésil) succédant au président Sir Stanley Rous défenseur de l'Afrique du Sud d'apartheid, entraîna l'exclusion de cette nation de la fédération internationale de football. 
 
Le boycott du football sud africain continua jusqu'à la fin de l'apartheid. 
 
 
 
C'est avec la fin de cette dernière politique et la naissance d'une Afrique du Sud multiraciale que les " Bafana Bafana " (nom donné à l'équipe nationale sud africaine signifiant les garçons) firent leur initiation à la CAN en organisant la dite compétition chez eux, au pays de blancs, noirs, indiens et métis. 
 
Source http://www.can2002.com/pays/afsud.htm 

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Modifié en dernier lieu le 23.11.2006
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